La qualité de l’air intérieur résulte du type et du nombre de sources polluantes (air extérieur, caractéristiques de la construction, produits de finition, installations techniques, ameublement, activités et entretien), du renouvellement de l’air et des conditions hygrothermiques. La variété des familles possibles de contaminants est grande. Elle intègre des polluants d’origine chimique, physique ou biologique.
Les pathologies associées sont multiples, souvent aspécifiques et plurifactorielles. Elles entraînent des maux considérés bénins mais néanmoins désagréables : maux de tête, nausées, étourdissements, fatigue, allergies, irritations des yeux, du nez et de la gorge… L’exposition prolongée à certaines substances pourrait également être liée à l’apparition de maladies plus graves telles que les cancers.
Aujourd’hui par souci d’économie d’énergie, on construit ou on rénove des bâtiments en les isolant toujours plus, les rendant ainsi plus étanches et limitant de fait le renouvellement naturel de l’air.
Comment alors assurer la qualité de l’air dans de tels environnements construits ? Quels sont les outils réglementaires disponibles en Suisse ? Le contexte de la pandémie de la COVID-19 a largement rappelé l’importance du renouvellement de l’air. Les pratiques récentes mises en place pour lutter contre le virus vont-elles vers une meilleure prise en charge de la qualité de l’air intérieur en général ?
Ces questions sont cruciales et nécessitent une véritable prise de conscience par les professionnels mais aussi le public en général. Ce cours vise à sensibiliser les participant-e-s à ces enjeux.